jeudi 13 juin 2013

Dans la précipitation..


 Je rêve. Je rêve nuit et jour de me re-retrouver contre toi, afin de pouvoir sentir ton odeur, caresser ta peau, chaude, douce et légère. Il est impossible d'imaginer pouvoir oublier ces images de rêve dont tu m'as fait cadeau. Dont tu as inondé ma mémoire.

 Tu m'as offert des rêves sans aucune limite. Dans nos lieux, autant réels que fictifs. Autant délicieux que brûlants. Autant aqueux que textiles, autant célestes que terrestres. Le froid devenait chaleur, la chaleur devenait douceur. Comment pouvoir ne plus t'idéaliser du jour au lendemain. C'est impossible.

 Dans ma tête, je vois notre maison, nos enfants, nos vies. Toujours un nos, qui revient au Nous, cette bulle miraculeuse et duveteuse dans laquelle nous avons élu domicile. Dans laquelle nous respirons, loin du monde, loin des autres, juste nous deux, proches, rien que nous dans un océan de coton.

 Quand je ferme les yeux, je te vois, les bras ouverts, les yeux brillants. Tes grands yeux noirs, noirs comme l'ébène, sombres et pourtant, ils sont des joyaux pour moi. Ta chevelure blonde dans laquelle j'aime m'endormir, qui sillonne le vent, qui illumine le soleil. Oui. Je vois ma Femme. Celle a qui j'offrirais une bague magnifique un jour. Celle, l'Unique, qui portera nos enfants. Les tiens, et les miens. Les Notres à nous.

 Comme tu me le disais, moi aussi, je ne peux me résoudre à me mettre avec quelqu'un d'autre, ou à le faire à quelqu'un d'autre. Quand je regarde n'importe qui, c'est toi que je voudrais voir. Toi, seule. Toi, à moi.

 Je voudrais vivre seul contre toi, dans une immense demeure, qui tous lieux confondus, serait notre planète. Là où nos enfants grandiraient, où nos petits enfants grandiraient, leur descendance peut-être même. Cela serait tellement beau. Un arbre d'or, illuminé par chacun de nous, des petits fruits en rubis, brillants, et faisant de chaque branche, une richesse. Nous serions les fondateurs d'une famille immense. Tous porteraient notre nom, notre sceau. Nous institurions une histoire à cette famille. Un oeil qui pleure, un arbre en flamme.

 La larme pour la vie que nous donnons, douce et agréable, une flamme pour la vigueur dont nos êtres seraient constitués. Tu imagines. Un jour, des êtres plus petits que nous, nous regarderons d'en bas et nous appellerons Papa et Maman. Puis Mamie et Papi. Nous serions leurs idoles. Leurs modèles.


 Tu vas surement te dire que penser à cela maintenant peut-être mal placé étant donné le contexte actuel que nous traversons, cependant, mes rêves seront toujours ma source de motivation.

 Et toi, et toi, ma Déesse. Tu seras toujours l'inspiration qui me fera avancer vers l'atteinte de nos rêves. Oui toi, magnifique blonde aux yeux noirs, je t'aime. Et toute ma vie, je veux que tu sois mienne.

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