mardi 7 octobre 2014

Tourments..



 Peut-être que ceci changera de mon écriture habituelle. Je n'ai pas la force d'écrire quelques vers ensoleillés ou rayonnants ce matin. Par habitude, en me levant, je pose mes yeux quelque part dans ce décor faussé. Je laisse mon regard se perdre dans mes songes nocturnes s'étant envolés de mon esprit pendant que ma conscience courait librement là où bon lui chantait. Une sensation de déjà vu, un soupçon de je-m'en-foutisme, quelques pensées ironiques, satyriques. Une rapide mise en vue de ce dont ma journée allait être faite. Un inventaire, quelques minutes perdues à juste penser sans contrainte ni limite, prolonger le rêve, prolonger quelques heures de silence.

 Cependant, lors mon réveil brutal.. Je ne vis que le plafond noir. Grouillant de songes sombres. Je voyais mes craintes rire de moi, mes peurs jouer de moi. J'étais tordu de douleur. Tant morale que physique. Comment ma conscience pouvait-elle me faire sentir tant de douleur, tant par la sensation physique d'être rompu en deux, tant par le désespoir de te voir menacée par mon imagination, par cette imagination nocive, incontrôlable. Comment contenir une telle monstruosité en moi. Comment ne pas se sentir responsable d'avoir un esprit imaginant ceci. Comment me sortir de ce tourment infernal...

 Je ne saurais expliquer par quel vice, la conscience peut-elle jouer de tel tour, avec un tel impact. Comment quelques chocs électriques peuvent provoquer de tel désastre...

 Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis effrayé. Effrayé d'être faillible, d'être faible. Effrayé de pouvoir te perdre. Effrayé de te voir partir.

 Oui c'est ma plus grande crainte. Ma plus immense, depuis tellement de temps. Comme si n'importe quel événement, n'importe quelle parole pourraient détruire notre cocon. Mais le pire, c'est que cela soit totalement indépendant de ma volonté ou d'un quelconque acte. Que des fantômes, ou des cauchemars emportent notre rêve, mon Rêve.

 Je quitte mon lit sans regret. Quittant les cauchemars. Espérant ne pas me réveiller dans d'autre cauchemar. Car oui. Tu es mon rêve. Celle qui me tient debout, qui me nourrit de bonne humeur et d'amour. Je n'ai pas besoin de regarder ailleurs, j'ai suffisamment de toi. Et mes sentiments ne se sentent touchés que par tes actes et paroles.

 J'en suis là, ce matin, a entamé la journée, en me disant que le plus beau des réconforts, serait de dormir là, loin de tous les cauchemars, lové dans tes bras, endormi contre ta poitrine. Tes mains dans mes cheveux.

 C'est Toi qui est la femme de ma vie. Toi qui peut encore voir du changement en mes actes lorsque ton avis s'y mêle. Ne laisse pas ton rôle déserter en te disant qu'une autre pourrait s'en préoccuper. Je suis celui qui voit en toi, l'être qui m'accompagnera. Et nulle autre personne, ne saurait espérer un jour t'égaler et encore moins te remplacer.

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