Alors
que la nuit sans fond m'englobait depuis des jours, des semaines, des
mois, peut-être même des années... Je cherchais encore et encore
une lumière. Celle qui éclairerait mon chemin.
Dans ce désert obscur, sans mur, sans repère, mes yeux aveuglés par cette pénombre ne pouvaient plus me guider, je me perdais, de plus en plus, jour en jour. M'enfonçant dans cette noirceur, sans odeur, ni bruit. Mes pas étaient lents, usés, fatigués, déstabilisés.
Le sable glacial glissait entre mes orteils. Comme mon sang coulait de mon bras droit. Ma tunique noire, absorbait le vent, pour me ralentir dans cette marche incertaine, vers une destination dont j'ignorais tout. Le vent froid de cette Abysse commençait à hurler, renfermant les troubles d'un million d'âmes.
Ce hurlement se confrontait à ma haine, à ma peur, à mon angoisse, qui s'élevaient autour de moi, comme un mur, me protégeant et ripostant à quiconque s'approcherait de moi... Si, il s'avérait que bien sûr, il y eut quelqu'un dans ce désert...
Mes ailes lourdes, traînaient encore et toujours derrière moi. Je manquais à chaque foulée de marcher sur ma tunique sombre comme ma colère. Je dépliais violemment mes ailes, longues, majestueuses. Puis en m'élançant, je décollais du sol, sans voir vers où je me dirigeais.
Chaque battement, soulevait d'épais nuages de sable, qui voletait. J'accélérais par moment, courant sur quelques mètres, pour reprendre de suite mon envol. J’étais le Dieu de ce Monde. J'étais seul, mais j'étais le Roi.
Tandis que je volais... J'apercevais des perles dorées, et des feuilles d'or dans mon champs de vision. Elles brûlaient avant de me toucher. Je progressais toujours plus vite, déchirant le vent et l'air sur mon passage. Un son de clochette résonna.
Je me stoppais net, enfonçant mes pieds dans le sable. Je voyais toujours cette nuit intégrale, et j'entendais toujours cette clochette. Puis, le vent s'arrêta. Un bruissement de plumes se fit entendre. Faisant apparaître ma lame d'Ombre dans ma main, je me postais aux aguets, de où, de quoi, face à quyi, je n'en savais rien.
"Tu vas faire mal à quelqu'un." Murmura une voix. Je ne rêvais pas. "Tu n'es plus seul, jeune Dieu." Dit-elle. Une présence tourna autour de moi, quelques minutes, puis je ne la sentis plus.
"Cela doit-être dur d'être aveuglé par son Monde." Lança la voix face à moi. Une main brûlante toucha mon bras, et je la vis enfin. Une paire d'ailes d'Or. Des yeux aussi marrons qu'un éclat d'ébène, des crocs blancs et brillants. Une chevelure aussi lumineuse que ses ailes. Elle battit des ailes et se rapprocha de moi, pour m'étreindre.
Elle posa ses lèvres sur les miennes et me dit... "Ton cauchemar est fini Dieu de la Mort."
Dans ce désert obscur, sans mur, sans repère, mes yeux aveuglés par cette pénombre ne pouvaient plus me guider, je me perdais, de plus en plus, jour en jour. M'enfonçant dans cette noirceur, sans odeur, ni bruit. Mes pas étaient lents, usés, fatigués, déstabilisés.
Le sable glacial glissait entre mes orteils. Comme mon sang coulait de mon bras droit. Ma tunique noire, absorbait le vent, pour me ralentir dans cette marche incertaine, vers une destination dont j'ignorais tout. Le vent froid de cette Abysse commençait à hurler, renfermant les troubles d'un million d'âmes.
Ce hurlement se confrontait à ma haine, à ma peur, à mon angoisse, qui s'élevaient autour de moi, comme un mur, me protégeant et ripostant à quiconque s'approcherait de moi... Si, il s'avérait que bien sûr, il y eut quelqu'un dans ce désert...
Mes ailes lourdes, traînaient encore et toujours derrière moi. Je manquais à chaque foulée de marcher sur ma tunique sombre comme ma colère. Je dépliais violemment mes ailes, longues, majestueuses. Puis en m'élançant, je décollais du sol, sans voir vers où je me dirigeais.
Chaque battement, soulevait d'épais nuages de sable, qui voletait. J'accélérais par moment, courant sur quelques mètres, pour reprendre de suite mon envol. J’étais le Dieu de ce Monde. J'étais seul, mais j'étais le Roi.
Tandis que je volais... J'apercevais des perles dorées, et des feuilles d'or dans mon champs de vision. Elles brûlaient avant de me toucher. Je progressais toujours plus vite, déchirant le vent et l'air sur mon passage. Un son de clochette résonna.
Je me stoppais net, enfonçant mes pieds dans le sable. Je voyais toujours cette nuit intégrale, et j'entendais toujours cette clochette. Puis, le vent s'arrêta. Un bruissement de plumes se fit entendre. Faisant apparaître ma lame d'Ombre dans ma main, je me postais aux aguets, de où, de quoi, face à quyi, je n'en savais rien.
"Tu vas faire mal à quelqu'un." Murmura une voix. Je ne rêvais pas. "Tu n'es plus seul, jeune Dieu." Dit-elle. Une présence tourna autour de moi, quelques minutes, puis je ne la sentis plus.
"Cela doit-être dur d'être aveuglé par son Monde." Lança la voix face à moi. Une main brûlante toucha mon bras, et je la vis enfin. Une paire d'ailes d'Or. Des yeux aussi marrons qu'un éclat d'ébène, des crocs blancs et brillants. Une chevelure aussi lumineuse que ses ailes. Elle battit des ailes et se rapprocha de moi, pour m'étreindre.
Elle posa ses lèvres sur les miennes et me dit... "Ton cauchemar est fini Dieu de la Mort."