mardi 16 septembre 2014

L'Amour et tous ses Sens..




Parfois, nous évoquons le sujet de l'amour Platonique, cet amour qui se veut chaste, passionné, mais sans contact, sans approche, sans physique... Je ne pense pas qu'il existe d'Amour neutre, incolore, inodore... Je ne pense pas que l'on puisse aimer l'autre de manière Platonique, l'Amour passe par une transmission... Qu'elle soit spirituelle et physique...

 Ne serait-ce que lorsque je m'approche de Toi, et que je sens ton parfum, sucré, fruité. Je le sens a plusieurs mètres tellement je le connais bien. Il émane de ta peau, en douceur. Flottant par les courants d'air en ma direction. Je l'inhale avec plaisir et gourmandise. Cependant, ce n'est pas pour le parfum en lui-même que je m'extase, mais en l'odeur de ta peau qui est véhiculée elle aussi par l'air. Cette odeur qui se loge dans mes draps et dans mes vêtements lorsque tu les mets à ton contact. Tu leur transmets cette douceur chaude et apaisante dans lesquelles je m'enroule et m'endors...

 Puis, il ne faut pas oublier la saveur qu'a ta peau. Un goût plein de tendresse et d'amour. Lorsque je déplace ma langue sur des parcelles différentes de ta peau, mes lèvres s'extasient de savourer un différent pan de ton corps. Qui possède son amertume, sa délicatesse, son parfum, son sucre et son fruit... Je m'en délecte en permanence, ne serait-ce que lorsque je dévore tes lèvres ou mâchouille ton dos... Ou que j'embrasse tes poignets. A chacun de ces instants, mon palais s'évade à profiter de ton goût si particulier et si unique...

Il me serait plus simple à parler après de ce que je peux voir de Toi... Tes cheveux flottant en permanence dans le vent, Ton visage plein de joie. De gaieté, qui me réchauffe et qui illumine mes journées les plus sombres. Ton cou, si bien dessiné qui introduit ton magnifique corps, courbé, musclé, allongé. Plein de vie. Les tenues enflammées que tu revêts pour moi. Celle qui parfois plus sombres que la nuit, feraient rougir de jalousie le Soleil de leur éclat. Oui, ta personnalité illumine les ciels plein de désespoir, dissipant toutes les ombres dans mon champ de vision.

 Je ne peux pas non plus ignorer ta voix et ton rire. Tant dans leur finesse et dans leur présence. Les entendre me rassure et me berce. La douceur nocturne de ta voix endormie et de tes ronronnements, améliorant et emplissant tout le plaisir que me confère le fait de dormir contre toi, peau contre peau. C'est un des moments que je préfère, entendre les derniers mots sortant de ta bouche avant que tu ne fermes les yeux. Une mélodie orchestrée par des je t'aime et des demandes de proximité. Et comme je le disais... Ton rire. Magnifique. Qui me ferait sourire même dans les moments où le rire m’effraierait, Que je peux entendre tellement souvent, quand nous nous moquons, quand nous nous chatouillons, comme quelque chose de magique, qui transformerait toute pensée négative en banalité, un remède miracle, tout autant curatif que chaleureux. Un refuge où aucune tristesse ne pourrait m'atteindre...

 Et pour finir, je me régale du toucher. Cette transmission immédiate de chaleur et de réconfort. Ta peau chaude, parfois rugueuse parfois douce. Un amas de douceur à masser et à caresser à volonté. Ta peau, à l'image d'une plage sans limite est mon Paradis personnel. Mes doigts glissent sur ta peau, ils dansent sur toi comme danserait du sable au mouvement du vent sur une Dune brûlante. Je peux saisir tes mains... Malaxer tes hanches et mordre ton cou. Il n'y a pas de mot pour décrire les sensations que je ressens lorsque nos deux corps se lient l'un à l'autre. Plus protecteur qu'un cocon, plus chaud qu'une couverture douillette, plus doux que du coton, le toucher de ta peau et la caresse de ton être sont des bénédictions...

 Alors oui, notre amour n'est peut-être pas Platonique, mais si il l'était, je ne pourrais me délecter de toutes les saveurs et de tous les aspects de ton être. Tu n'es pas limitée à une définition purement spirituelle, tu es une personne complète. Une âme magnifique et un corps Divin, s'épanouissant parmi les sens et parmi les pensées... Tu es ma Déesse... Je t'aime..

jeudi 11 septembre 2014

Les remous de sa peau endormie.


 Il y a peu de moments où je peux vraiment t'admirer sans que tu détournes ton regard de moi, gênée, mais si il y a bien un spectacle des plus beaux à regarder, c'est de contempler ton sommeil.

 De côté, sur le ventre, sur le dos. Ton sommeil agité et mouvementé n'en est pas pour autant désagréable à admirer. Ta peau douce frémit lorsqu'un courant d'air sillonne la pièce, s’immisçant dans nos draps brûlants, te faisant retrouver ta place contre moi. Laissant échapper un bâillement, parfois un léger murmure. Tu glisses dans les draps comme une feuille dans le vent, tu t'enroules dans le tissu comme un chat se mettrait en boule dans un pré d'herbe. Même dans ton sommeil tu conserves ta grâce, des mouvements lents, des mouvements tendres. Plus particulièrement ceux où tu viens te hisser contre moi pour venir te lover dans mes bras ou sur mon torse. Tu y refais ta place, me mettant sur le dos, ou passant entre mes bras, pour te protéger d'une nuit fraîche.

 Et c'est dans ces moments là où tu me laisses admirer ton visage, tous tes traits sont détendus, un filet d'air s'échappe de ta bouche, ta peau se tend et se détend avec ton souffle, tu dors paisiblement, un léger sourire, un air rassuré. Ta chevelure se glissant ci et là. Tu te recroquevilles sur toi même, ronronnant tranquillement lorsque mes bras t'étreignent davantage. Ton corps se balance au rythme de ma respiration, tes mains s'agrippent à ma peau, toujours avec délicatesse, tu ouvres les yeux, croise les miens et te rendors.

 Parfois tu te déplaces, me laissant à vue ton dos, creusé, musclé, magnifique, contre lequel je viens me blottir prenant la forme de ce dernier. Mes bras t'englobent et t'enlacent. Nous nous endormons tête contre tête. Tu te retournes sur toi même, m'embrassant une dernière fois avant que Morphée ne s'empare de nos deux corps liés. Notre cocon se referme, rien ne saurait s'y glisser, notre complémentarité est parfaite, nos corps sont faits pour se lover l'un contre l'autre sans que cela ne puisse gêner nos mouvements.  Une chaleur agréable nous berce. Nos membres se chevauchent, nos corps s'adaptent aux mouvements de l'autre.

 Et parfois, dans mes plus fâcheux caprices, je m'endors sur ton corps, blottissant ma tête sous ton cou, attrapant ta poitrine et massant ta peau, comme un enfant dorloterait son plus parfait doudou, cependant il n'en est rien, c'est ma femme que je saisis et contre laquelle je m'endors. Tes doigts se referment sur mon dos, les battements de ton cœur jouent une ultime sérénade avant que mes yeux se ferment, tes cheveux dans les miens, l'odeur de ta peau comme seul repère. Je me love contre toi, y trouvant mon refuge, mon abri et ma joie. Bien que plus aucune lumière ne subsiste dans la pièce, je te sens rayonner durant mon sommeil, ta chaleur, tes mouvements, la vue de ton visage endormi.

 Dans ton ensemble, tu es ma Déesse du Sommeil, ma Morphée, contre laquelle n'importe quelle nuit est délicieuse... Tu veilles sur moi et me dorlote... Je t'aime.