jeudi 30 avril 2015

Mes erreurs.

Roi d'un désert vide. Roi de la colère. Mais Dieu des conneries.


Je ne sais pas ce qui a bien pu me traverser l'esprit tout a l'heure. Tout a l'heure. Ce moment où enfin les médicaments agissent. Ce moment où je sens enfin ma tête tomber d'elle-même en arrière. Être soulagé d'une douleur nocive.
Et bien voilà, a ce moment la. Je suppose que nous étions en totale opposition. Moi je venais d'être soulagé et toi, tu recevais cette horreur. Oui horreur. Pourquoi-a-t-il fallu que je ne sais quel merdier me passe par la tête pour que ce prénom maudit me passe par la tête..
J'ai déjà spammé ton téléphone. Me suis déjà insulté de tous les noms possibles. Mais quel connard. Pourquoi après tous ces jours où nous nous voyons, durant lesquels nous parlons. Durant lesquels, je ne m'enfuis pas face à tes mots justifiés, je les accepte a leur juste valeur. Oui j'ai merdé. Oui je dois l'assumer. Car tu ne mérites en rien tout cela.


A l'heure qu'il est je devrais m'être rendormi. Je ne devrais pas être entrain d'écrire cela, étant allongé sur le ventre. Mais cela me tracasse trop. Et réduit a néant tout ce que j'aurais pu te dire. Alors je te le redis. Ne te mets pas en tête que j'ai dit cela par lapsus ou je ne sais quoi... C'était une faute sans raison. Je ne peux plus fermer les yeux sur ce que cette personne représente désormais. Je veux la chasser de mes souvenirs, je veux l'ignorer et je veux surtout réussir à t'apaiser toi.


Mes mots pour toi étaient sincères. Je te supplie de ne vraiment pas me tenir rigueur de cela. Je t'aime vraiment. C'est juste une punition de l'insomnie. Sans fondement, ni attache. Cela me révulse. Cela va sûrement ruiner la fin de ma nuit. Et faire que je m'en veuille encore plus. Bordel. Je n'avais pas besoin de ça.
Ainsi. Mon rayon de Soleil. Ma Déesse. Je t'en supplie. Pardonne-moi cette dérive du sommeil. Je sais que cela va t'avoir déçue et mise en colère... Après avant hier.. Je me sens poignardé par mon propre corps. Même pas mon corps. Même pas mon esprit. Cette personne en a été banni. Juste une insignifiante faute, sortie de nulle part. Que ça m'agace...


Demain si tu daignes me répondre. Je te présenterais de vraies excuses. A l'oral. Cela me détruit. Je t'aime. Et c'est bien contre ton dos que je voulais m'endormir. Comme mercredi soir. Où te quitter était terrible. Je ne voulais pas partir. Je voulais juste pouvoir dormir contre toi, que tu sois sur mon ventre, que je sois blotti dans ton dos...
Bref... J'espère que demain tu me répondras... Je le souhaite de toute mon âme. De tout mon corps. Et sur tous les efforts que je compte encore faire pour expier mes erreurs.


Je t'aime. Plus que tout au monde. Pardonne-moi cela..

samedi 25 avril 2015

Sérénité et Desir.



Les voici. Je te les avais promis. Mes mots.
Je voulais que tu les lises. Cela fait longtemps que je ne t'en avais pas adressé de cette façon. Le désordre me bloque, me perd, me noie. Mais tu as su briser ce froid. Nous avons su briser cette glace.
Et avant toute chose, mon Am, Amour. Je tenais à te remercier. Car dans ce tumulte, tu as su de tes yeux, de tes lèvres, de ta voix, de ton rire, de tes mots me réveiller. M'inspirer. Les sensations que je ressens me font revivre. Tu as chassé cette glace en posant tes lèvres sur les miennes, me faisant goûter à nouveau à cette saveur exquise. Je suis peut-être le seule a ressentir cela. Mais peu m'importe. Car je le ressens et que je ne cacherais pas ce trésor, qui vit en moi depuis que je te connais.
Entre nos querelles, nos retrouvailles, nos jeux, nos baisers, nos fous rires, nos joies, nos corps se liant inlassablement, tout nous décrit comme deux êtres fusionnels. Et, j'ai toujours cru en notre fusion.
T'oublier ? Jamais. Je le refuserais toute ma vie si il le faut, même si cela revient à te savoir avec un autre loin de moi.


Je ne peux pas me passer de toi. Je peux survivre à te tourner le dos quelques mois au maximum. Mais je le paie très lourdement. Parce que ce n'est pas naturel. Et que c'est avant tout un moyen de me rappeler mes erreurs. Mais surtout de me conforter sur quelque chose de vraiment particulier. Je tiens à toi. Je te veux. Je veux chaque bribe de ce qui compose celle que tu es. Je veux que tu me demandes de te rejoindre dans un bain, pour après me repousser, je veux me rendre tout seul fou de désir de toi, rien qu'en imaginant tes expressions les plus délicieuses. Je veux attiser ton rire, quitte à ce que tu puisses rire de moi, je veux admirer tes mimiques, je veux être près de toi.


Et bien que notre relation actuelle soit particulière, du moment que nous pouvons partager des moments ensemble, je l'apprécie. Et je ne disparaitrais pas. Car comme nous le disions avant. Même quand nous ne sommes plus ensemble. Nous revenons l'un vers l'autre. Et bien que le samedi soir dernier fut une confusion générale et partagée (je pense que pour toi aussi c'est le cas), cela a rompu ce silence. Il fallait que nous nous retrouvions. Notre terrain, nos habitudes, nos "trucs à nous". Toute la magie que nous créons lorsque nous nous retrouvons seuls. Nos caractères et nos gestes, nos rires et nos paroles. Nos musiques, nos films. Bref. Un univers unique. Rien qu'à Toi et à Moi.


Un bonheur unique. Que je refuse de perdre. Et c'est pour cela que je tiens à vraiment réitérer des moments comme ceux que nous vivons actuellement. Je ne saurais me passer de Toi. Et si durant notre nuit je passais mon temps à lier tes lèvres aux miennes, c'est que tu es délicieuse, et que je ne ressentais pas que du physique. J'étais heureux d'ignorer le film et à t'empêcher de le regarder par la même occasion. J'étais heureux de plaquer mon corps contre le tien. À saisir et caresser ta peau de mes mains. J'étais heureux que tu sois mienne. Et que je sois tien. Que notre cocon soit la seule chose importante de cette planète à ce moment-là. Et que dès que nous puissions le recréer, nous le recréions.


Cela va peut-être te paraître irréel comme texte. Mais sache que là, actuellement. Je voudrais que tu dormes dans mes bras, ou sur mon torse, ou près de moi.
Tu me manques. Toi et tout ton être. Ma Claire.
Réveille-toi bien, car je pense que tu liras ceci ton réveil...