Une
fin du monde naquit, désespoir, tristesse,
Des
âmes tourmentées, pleurant dans la détresse.
Des
déserts de larmes déchirèrent les liens et les tresses,
Dans
tous les cœurs se créa une violente sécheresse.
Et
malgré cette désolation, aigre et agressive,
Deux
êtres continuaient de braver les siroccos.
Leur
union, combattait cette rancœur répressive,
Recréant
de jour en jour, leur champs de coquelicot.
Un
lien invisible les rapprochait, solide, éternel.
Si
l'un trébuchait, l'autre le rattrapait avec douceur,
Aucun
obstacle, ne pouvait créer leur malheur.
Et
cette alchimie des âmes, perdurait, intemporelle.
Leurs
regards se complétaient, leurs voix se liaient.
Un
doux et léger halo de plumes les protégeait,
De
confiance, de paix et d'amour, il était érigé.
Dans
un ciel d'étoiles luisantes, leurs sourires brillaient.
Cette
alliance se matérialisa sous forme d'un arbre,
Immense
et puissant, survivant à chaque hiver,
Donnant
naissance à des fruits, à un Univers.
Leurs
noms furent gravés dans une plaque de marbre.
Le
jour de leur mort, leurs mains se lièrent,
Les
arbres se couvrirent d'un protecteur lierre.
Se
collant l'un à l'autre, un seul être ils formèrent.
Et
leurs corps une fois unis, se cristallisèrent.