mercredi 3 avril 2013

Nuages... Fuyez.


 Le froid était revenu, un trouble plus dur nous avait frappé.
Les nuages si gris, si sombres ont voilé notre ciel.
 Je veux les chasser. Je veux retrouver cette atmosphère de miel.
Quitte à escalader le ciel, je vais tous les happer.

 Pourquoi avoir nous-même amené ici ces nuages.
Pourquoi avoir nouer de douleur nos rouages...
 Cette embrouille, n'est pas constitué de vide...
 N'avons nous pas accordé trop d'attention à nos rides.

 Le temps passe, notre nous se prélasse.
Tel un chat au soleil, notre amour s'endort.
 Nous rêvons, nous avançons sans menace.
Notre lien devient de plus en plus fort.

 Cependant, je le vois, nous le voyons...
Parfois le chemin est étroit, délicat à maîtriser.
 Et même nous, aguerris, nous le fuyons.
Courons à la facilité et laissons la colère éclater.

 Belle Ange. Je veux que nous cessions cette guerre.
Jouissons de notre terre conquise. Laissons aux fous le fer.
 Ici bas, nous avons au moins cette île de bonheur.
Même si parfois nous frôlons l'invasion du malheur.

 Je voudrais t'offrir cette fleur. Celle de notre Amour.
Délicieusement odorante. Douce comme de velours.
 Parfois les pétales fanent. Mais la tige reste verte.
Attendant de nouveau le soleil, la fleur redeviendra ouverte.

 Je sais qu'un poème est for peu de choses.
Mais si de ce peu e peux chasser le morose...
 J'essaierai de le faire, quoi qu'il m'en coûte.
Et laisser derrière nous le malheur et la déroute.

 Aujourd'hui si tu es tombée, j'étais là pour prendre ta main.
Demain si je trébuche, je te regarderais me hisser vers toi.
 Pour reprendre de plus bel ce chemin.
Vers le palais de nos rêves où nous y sommes les rois.

 Je n'ai jamais disparu de ton Coeur. Regardes-y mieux.
Ferme tes oreilles. Entends ton corps respirer.
 Soulève ton beau regard vers les cieux.
Et sens en toi ma présence entrain de te désirer.

 Je t'aime et t'admire toi. Belle blonde aux yeux noirs.
Parfois nous tombons, certes. Mais jamais ne mourrons.
 Je t'accorde cette poésie comme une danse du soir.
Entends ces mots doux que nous nous murmurons...


 Encore et toujours...