samedi 25 avril 2015

Sérénité et Desir.



Les voici. Je te les avais promis. Mes mots.
Je voulais que tu les lises. Cela fait longtemps que je ne t'en avais pas adressé de cette façon. Le désordre me bloque, me perd, me noie. Mais tu as su briser ce froid. Nous avons su briser cette glace.
Et avant toute chose, mon Am, Amour. Je tenais à te remercier. Car dans ce tumulte, tu as su de tes yeux, de tes lèvres, de ta voix, de ton rire, de tes mots me réveiller. M'inspirer. Les sensations que je ressens me font revivre. Tu as chassé cette glace en posant tes lèvres sur les miennes, me faisant goûter à nouveau à cette saveur exquise. Je suis peut-être le seule a ressentir cela. Mais peu m'importe. Car je le ressens et que je ne cacherais pas ce trésor, qui vit en moi depuis que je te connais.
Entre nos querelles, nos retrouvailles, nos jeux, nos baisers, nos fous rires, nos joies, nos corps se liant inlassablement, tout nous décrit comme deux êtres fusionnels. Et, j'ai toujours cru en notre fusion.
T'oublier ? Jamais. Je le refuserais toute ma vie si il le faut, même si cela revient à te savoir avec un autre loin de moi.


Je ne peux pas me passer de toi. Je peux survivre à te tourner le dos quelques mois au maximum. Mais je le paie très lourdement. Parce que ce n'est pas naturel. Et que c'est avant tout un moyen de me rappeler mes erreurs. Mais surtout de me conforter sur quelque chose de vraiment particulier. Je tiens à toi. Je te veux. Je veux chaque bribe de ce qui compose celle que tu es. Je veux que tu me demandes de te rejoindre dans un bain, pour après me repousser, je veux me rendre tout seul fou de désir de toi, rien qu'en imaginant tes expressions les plus délicieuses. Je veux attiser ton rire, quitte à ce que tu puisses rire de moi, je veux admirer tes mimiques, je veux être près de toi.


Et bien que notre relation actuelle soit particulière, du moment que nous pouvons partager des moments ensemble, je l'apprécie. Et je ne disparaitrais pas. Car comme nous le disions avant. Même quand nous ne sommes plus ensemble. Nous revenons l'un vers l'autre. Et bien que le samedi soir dernier fut une confusion générale et partagée (je pense que pour toi aussi c'est le cas), cela a rompu ce silence. Il fallait que nous nous retrouvions. Notre terrain, nos habitudes, nos "trucs à nous". Toute la magie que nous créons lorsque nous nous retrouvons seuls. Nos caractères et nos gestes, nos rires et nos paroles. Nos musiques, nos films. Bref. Un univers unique. Rien qu'à Toi et à Moi.


Un bonheur unique. Que je refuse de perdre. Et c'est pour cela que je tiens à vraiment réitérer des moments comme ceux que nous vivons actuellement. Je ne saurais me passer de Toi. Et si durant notre nuit je passais mon temps à lier tes lèvres aux miennes, c'est que tu es délicieuse, et que je ne ressentais pas que du physique. J'étais heureux d'ignorer le film et à t'empêcher de le regarder par la même occasion. J'étais heureux de plaquer mon corps contre le tien. À saisir et caresser ta peau de mes mains. J'étais heureux que tu sois mienne. Et que je sois tien. Que notre cocon soit la seule chose importante de cette planète à ce moment-là. Et que dès que nous puissions le recréer, nous le recréions.


Cela va peut-être te paraître irréel comme texte. Mais sache que là, actuellement. Je voudrais que tu dormes dans mes bras, ou sur mon torse, ou près de moi.
Tu me manques. Toi et tout ton être. Ma Claire.
Réveille-toi bien, car je pense que tu liras ceci ton réveil...





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